La nitration dans l’analyse des huiles des moteurs à gaz

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La différence principale existante entre l’huile d’un moteur à combustion interne et celle d’un moteur à gaz est que cette dernière doit posséder une forte résistance à la dégradation. Ceci est essentiellement dû aux températures élevées et à la corrosivité des gaz, produits pendant le processus de combustion et à l’augmentation des oxydes d’azote. Ce processus de nitro-oxydation est connu sous le nom de nitration de l’huile et il doit être surveillé régulièrement.

La présence de composés de nitration est l’une des circonstances à éviter dans l’huile lubrifiante. Suite à une réaction de l’huile avec des gaz de combustion – oxydes d’azote (NOX) – et les conditions de température élevées et la pression à laquelle l’huile est soumise pendant son utilisation, celle-ci commence à se saturer avec la présence de composés tant solubles qu’insolubles d’oxyde d’azote. Cet acide peut produire de la corrosion sur les surfaces du moteur. Il contribue aussi à l’augmentation de la viscosité et à la formation de boues.

Ce type de dégradation est l’un des plus fréquents dans les moteurs stationnaires à gaz naturel, dû aux conditions extrêmes avec lesquelles il fonctionne et pour lesquelles l’huile commence à perdre ses prestations.

Ce paramètre se quantifie, depuis de nombreuses années, par le biais de la technique de spectrométrie infrarouge (FT-IR), au moyen de la mesure des changements dans la concentration des constituants des oxydes d’azote dans la plage spectrale de 1 650 à 1 600 cm-1.

Cependant, au jour d’aujourd’hui, il existe une grande incertitude au moment de réaliser une mesure correcte de ces moteurs, mais surtout sur comment interpréter les résultats finaux et leur comparaison avec les équipements d’origine des fabricants – Original Equipment Manufacturer (OEM) -.

Dans ce contexte, certains aspects à prendre en compte sont présentés pour mener à bien une mesure correcte de ce paramètre.

  • Les mesures de nitration seront affectées par l’empreinte numérique moléculaire du lubrifiant de base et par la présence d’autres composés qui possèdent la même bande d’absorbance, tels que les cétones conjuguées, les quinones, les acides carboxyliques insaturés, les composés aromatiques et les sels d’acides carboxyliques (formés en raison de la réaction des acides avec les additifs de l’huile).
  • Les définitions des lignes de base et des types de calculs utilisés sont des facteurs qui jouent sur cette mesure.

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